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 Foutu ascenseur ! [pv Adi']

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Emily Rose Dumonier
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MessageSujet: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeLun 18 Aoû - 1:32

  • - Merde !

    Charlotte Vanderbergh lâcha un juron ensommeillé en tombant brusquement sur la moquette de sa chambre. Joue contre terre, elle se demanda quelques secondes ce qui l'avait si brutalement tiré du sommeil, avant de comprendre que la sonnerie stridente du téléphone y était peut-être pour quelque chose. Pestant contre l'appareil et contre le responsable de ce maudit appel, Charly leva les yeux vers son réveil matin. Les chiffres rouges indiquaient 06h02. 06h02. Six heures du matin. Quel salaup suicidaire pouvait bien l'appeler à six heures du mat' ?! Un samedi matin ?! Sentant venir une migraine intergalactique, le jeune femme attrapa son oreiller sur son lit et en recouvrit sa tête, sans même essayer de résister à la tentation de ne pas répondre. Vous êtes bien sur le répondeur de Charlotte Vanderbergh ; veuiller ne pas rappeler avant 08h si vous ne voulez pas voir votre espérence de vie diminuer sensiblement. Au revoir. La veille au soir, la jeune femme avait bossé si tard qu’on ne pouvait pas vraiment parler de veille au soir mais de très tôt dans la matinée. Depuis quelques semaines, troublée par plusieurs évènements Charly se tuait au travail – comme si ce n’était pas déjà le cas en temps normal – et ses trois heures de sommeil par nuit commençaient à se faire sentir.

    L'oreiller lui recouvrant les oreilles, la sonnerie du téléphone se fit moins stridente et Charly se remit à somnoler, avant de se réveiller en sursaut. Effrayée par l'idée infiniment hypothétique que cet appel matinal puisse venir de son boss, elle rejeta son oreiller en même temps que son rêve de grasse matinée et se releva difficilement.


    - Charlotte Vanderbergh, bonjour...

    Elle y avait mit la forme, à défaut d'y mettre de l'enthousiasme.

    - Mlle Vanderbergh ? Ici M. Thevenet. Vous pouvez être à l’Hôtel Crillon d’ici une heure ?

    Charlotte sourit à part elle-même. M. Thevenet, son boss. Parfois, son sens de la déduction l’étonnait elle-même. Soit.
    Parler boulot était pour Charly un stimulant plus efficace qu’une tasse de café ; aussi la jeune femme écouta-t-elle son patron lui expliquer la situation sans peine. L’Hôtel Crillon d’ici une heure, c’était pour récupérer un homme politique mineur que l’agence de presse dans laquelle elle jouait la stagiaire devait interviewer. Elle devait aller à l’hôtel, récupérer son colis, l’emmener à l’agence et rentrer chez elle. En sommes, aucune opportunité pour la stagiaire qu’elle était, si ce n’était de se faire bien voir par son patron.


    - Aucuns soucis Monsieur le Directeur, je suis votre homme.

    *****


    45 minutes plus tard, la jeune Vanderbergh poussait la porte du Crillon. Dans ce luxueux décors, une gamine de 24 ans aurait pu faire tâche ; une gamine oui, Charlotte non. Il faut savoir s’adapter à la situation et, montée sur ses talons hauts, elle avait choisit sa tenue en suivant cette règle. La jeune blonde portait donc un pantalon de tailleur noir d’une coupe plutôt classique mais surtout classe, surmonté d’un chemisier suffisamment décolleté pour qu’on la prenne au sérieux et d’une veste noire qu’elle avait tôt fait de retirer et de fourrer grossièrement dans son sac, gênée par la chaleur. Après un rapide détour vers la réception, la jeune femme monta à l’étage et sillonna les couloirs, jusqu’à se trouver devant la porte qui l’intéressait. Elle s’apprêta à sonner lorsqu’elle sentit son portable vibrer dans son sac.

    - Oui allô ?
    - Vanderbergh ? Faite demi-tour, l’interview est annulée. Vous n’avez qu'à vous rendormir…

    Qu’à se rendormir ? Qu’à se rendormir ?! Se mordant la langue, Charly serra les poings et se retint de traiter son boss de crétin. Se rendormir ; oui, elle l’aurait put, si elle n’avait pas été debout sur un paillasson devant une chambre de l’Hôtel Crillon, habillée de pied en cape et dopé à la caféine. Merci pour le conseil tout de même…

    Se dirigeant vers l’ascenseur de l’hôtel, Charly se demanda à quoi aller ressembler son programme de la journée. A tous les coups, elle allait se rendre à son agence de presse, histoire de voir si elle ne pouvait pas se rendre utile. Avec un peu de chance, elle croiserait Aaron. A moins qu’elle n’appelle Elisa pour lui proposer une virée shopping ou autre. Ou qu’elle n’utilise son double des clés de chez Andrew pour aller le réveiller furtivement… Option qui se solderait pas un regard noir d’Emily. Emballée par cette idée, Charly la caressa quelques secondes avant de sortir son téléphone portable pour téléphoner à Elisa. Elle avait promit à Andrew de faire un effort vis à vis d’Emily, et ce comportement ne penchait pas vraiment en ce sens ! Et puis ça faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas traîné avec la jeune Elisa. Tête baissée, Charlotte continua à chercher son téléphone dans le bazzard de son sac en entrant dans l’ascenseur ; sans apercevoir autre chose que les chaussures de celui qui s’y trouvait déjà. Abandonnant ses fouilles le temps d’appuyer sur le bouton "RdC", la jeune blonde leva les yeux et croisa le regard de son voisin.

    Nouvelle option dans son programme. Un voyage infiniment long en ascenseur avec Adrien Delacroix. Adrien Delacroix. L’une des raisons pour lesquelles elle dormait mal ces jours ci. Le type qu’elle avait embrassé à la volée puis ignoré pendant des jours. Le type qu’elle avait embrassé à la volé tout en sachant qu’il avait une petite amie. Le type fiancé dont elle était tombée amoureuse bien malgré elle. Amoureuse ? La belle affaire ! Le fait était simplement qu’elle ne pouvait pas le voir sans avoir envie de l’embrasser, de passer de longue soirée en tête à tête avec lui à discuter coupé du monde, comme il le faisait avant qu’elle ne se mette à le fuir… Alors autant arrêter tout simplement de le voir. L’ennuie, c’était que de légers frissons lui parcouraient le dos au souvenir de leurs genoux se frôlant sous la table.

    Hey, depuis quand elle donnait dans le romantisme ?! Jurant intérieurement contre le sort qui avait voulut qu’elle le rencontre par hasard dans le dernier lieu où elle aurait crut le croiser, alors qu’elle passait son temps à l’éviter, Charlotte détourna les yeux de ce regard brun envoûtant. Reprenant peu à peu le contrôle sur son cœur qui battait la chamade, la jeune Vanderbergh se ressaisit, essayant de trouver les mots adaptés à la situation. Tout ce qui lui vint cependant à la bouche fut un simple :


    - Salut Adrien…




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Adrien Delacroix

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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeLun 18 Aoû - 20:46

    La lumière du soleil commençait à pénétrer dans la chambre d’Adrien, les rideaux tirés laissaient passer la lueur qui finit par sortir le jeune homme de son sommeil. Ouvrant lentement les yeux, son regard se déposa sur l’horloge digitale à sa droite, cette dernière avait arrêté de fonctionner quelques jours plus tôt, n’affichant plus l’heure et ne réveillant pas Adrien par la même occasion. Laissant échapper un soupir, il se mit au rapide repassage mental des événements qui allaient meubler sa journée. Habitude qu’il avait acquise au réveil et qui lui permettait de revêtir, en fonction de ces événements là, une bonne ou mauvais humeur. Histoire d’éviter les surprises au cours de la journée et tout changement d’humeur inutile. Ainsi, si tous ce qu’il devait faire pendant sa journée lui plaisait, monsieur se montrait aimable et souriant, enfin aimable et souriant à la Adrien Delacroix. Dans le cas contraire, s’il apprenait que sa journée se montrerait barbante, ou même qu’en partie barbante, il décidait de porter son habit grincheux. Ce jour-là, Adrien devait commencer par prendre le petit-déjeuner avec un important investisseur, sa secrétaire avait planifié le rendez vous à l’Hôtel de Crillon, ses terrasses offrant une magnifique vue sur le cœur de Paris, l’endroit se trouvait être parfait pour ensorceler un homme d’affaire et lui faire signer un contrat juteux. Ensuite, il devait se rendre à son cabinet pour un rendez-vous avec le personnel et achever quelques plans. Dans l’après-midi, il y avait cette conférence sur la hausse des prix du pétrole, grosse tâche noir qui le dissuada tout de suite d’opter pour la bonne humeur et l’amabilité. Même plus besoin du reste du programme.

    Une fois son choix d’humeur à porter fait, monsieur pouvait enfin se mettre à la routine barbante de la préparation matinale. Pour la première fois depuis des semaines, après avoir laissé une douche chaude le mettre d’aplomb, monsieur décida de se raser. Une chose extrêmement importante à savoir dans le cas d’Adrien, c’est qu’il a horreur de se raser. Pour lui se raser était synonyme de soumission. Soumission à un code de société archaïque qui ne finirait pas disparaitre que si de fervents défenseurs du sens de la nature comme lui, se mobilisaient pour pouvoir, ensemble, en se tendant la main, sauver le monde de l’apocalypse. Et puis les hommes à barbes ne sont-ils pas toujours plus craquant, Charly ? Seulement, Mr l’investisseur-super-important avait réputation d’être très sévère, il avait bien fait baver la compagnie de l’époque du règne de son père et s’il n’arrivait pas é décrocher se contrat, plus du tiers de l’activité annuelle en serait menacé. Ce qu’il fallait bien entendu éviter à tout prix, même celui de sa jolie barbe toute craquante… Enfin, une fois rasé, observant son reflet dans le miroir le temps de quelques minutes, Monsieur se sentit nettement différent, mieux ? Peut être plus mal, il venait de renoncer à un combat qui lui tenait bien à cœur pour de l’argent, il n’était plus très sur de posséder une âme.

    Enfin, ne nous attardons pas voulez vous sur le triste sort subit par quelques poils, Adrien était enfin tout propre, tout neuf ? prêt à sortir ! Enfin pour l’instant, une serviette faisait guise de vêtement, attendons un instant avant de le diriger vers les couloirs du Ritz, agir de la sorte et l’exposer aux regards ce serait troubler l’ordre publique. Parce que vous imaginez un peu, les meutes qui se formeraient en direction de sa suite ? Le chaos qui régnerait dans Paris. Mais ne vous inquiétez pas c’est en citoyen respectueux et civilisé qu’Adrien mit son pantalon tout juste déposé par le service d’étage, sa petite chemise toute belle toute blanche toute cintrée, sa veste noir qui complétait le joli costard et pour finir, la touche ultime, sa jolie petite cravate. N’oublions pas l’importance de la cravate, l’élément qui change tout. Parce que tenez, prenez un bel homme, un beau costard mais ajoutez-y une cravate parsemés de canards jaunes criards et hideux. Ca ne gâche pas tout ? Alors quel genre de cravate porte Adrien ? Sachant que Mr l’investisseur-hyper-mega-important-qui-a-entre-les-mains-un-tiers-de-l’activite-annuelle-de-la boite, est un conformiste super vieux qui voit pas la vie de façon très drôle que pensez vous qu’Adrien a choisi comme cravate ? Sachant aussi qu’Adrien est un jeune homme classe, riche, doué, moderne, chic qui a un sens ardu de la mode et qui sait se mettre en valeur…. ?!? Je vous laisse donc cogiter ça, l’heure tourne et Charly attend son Adi’ dans l’ascenceur. --‘

    C’est tout beau avec sa super cravate, son costard à la James Bond et ses lunettes de soleil noires qu’Adrien sortit –enfin- de sa superbe suite au Ritz. Sans oublier bien sûr de s’asperger de parfum, de mettre ses chaussures et de prendre son téléphone portable, son deuxième amour en quelques sortes. Enfin ne parlons pas d’amour, les choses pourraient vite devenir compliquées et troublantes pour notre cher Adi’, déjà assez perdu pour l’instant. Dieu merci qu’il avait son boulot, sans ça, peut être passerait-il ses journées, cloitré chez lui à s’empiffrer de glace, de chocolats et à se demander ce qu’il a bien pu faire au seigneur pour qu’il le mette dans le doute de cette façon là. Sauf que le jeune homme pouvait compter sur son boulot comme issue de secours à n’importe lequel de ses soucis, il suffisait qu’il y plonge la tête pour ne plus avoir à penser à autre chose. Et puis de toute manière, vous croyez vraiment qu’Adrien serait le genre à s’enfermer chez lui et à s’empiffrer de chocolat ? Il déteste le chocolat Adrien ! Et puis c’est pas non plus comme s’il avait tant de problèmes que ça, c’est juste qu’à y réfléchir, il se sentait perdu, complètement déboussolé.

    C’est à la porte du Ritz qu’Adrien trouva Serge son chauffeur en train de l’attendre. Monté dans la voiture, il se mit à vérifier ses mails, toujours des histoires d’affaires, d’investisseurs, de réunions, de plans, d’articles de journaux, d’interviews. Oui oui d’interviews aussi, il ne faut pas oublier que c’est un architecte très doué et un important responsable. Il n’avait pas terminé de tout vérifier que déjà Serge lui annonçait qu’ils étaient arrivés. La circulation devait être très dense ce matin-là parce que d’habitude le trajet aurait été plus long, enfin ce n’est que l’impression qu’il eut face à autant de rapidité. Arrivé à la réception de l’hôtel, Adrien se fondait dans la masse sans problème. Il n’eut aucune peine à s’adresser à la réception et apprendre l’existence du salon de thé sur une terrasse au dernier étage. C’est ainsi donc qu’il se dirigea vers l’ascenseur. Appuya sur le bouton à sa droite, patienta quelques secondes puis s’y engouffra avant d’appuyer sur le bouton correspondant à l’étage où il devait se rendre. Les portes se refermèrent et Adrien comprit que le voyage en ascenseur ne se ferait pas à une vitesse hallucinante, en effet, à chaque étage montaient quelques personnes et ressortaient au suivant ou au prochain. Quand tout d’un coup, au septième étage, il se vida complètement, terminus ? Euh non, juste un semblant de réception à cet étage-là. Il allait devoir terminer seul son petit voyage et ça n’était pas du luxe après toutes les eaux de Cologne qui avaient défilé sous son nez, un moment de répit ne lui ferait pas de mal. Seulement, badaboum roulement de tambours, c’était sans compter son inimitié avec le destin qui fit qu’à l’étage suivant, entra la créature féminine qu’il fuyait depuis plusieurs semaines et qui devait faire la même chose à son égard.

    Charlotte Vanderbergh ou comment troubler Adrien en un baiser volé. C’était une longue histoire que la leur, pourtant elle n’avait pas duré si longtemps que ça. Le temps de quelques soirées, de quelques conversations interminables, de quelques regards et un baiser. Tout simplement. Depuis, plus rien, aucun appel, aucun signe. Adrien ne savait pas vraiment à quoi s’en tenir avec elle. Il se disait que peut être ce baiser lui avait-il ouvert les yeux sur quelque chose que lui n’avait toujours pas découvert. Peut être, peut être… Il n’avait pas arrêté d’émettre des hypothèses sans ne jamais arriver à rien. Avant qu’il n’arrête de réfléchir et laisse faire le destin. Un destin qui devait être fort sadique pour les faire rencontrer dans un ascenseur. Alors que lui monte et elle descend. Mais attendez, qu’a fait Adrien devant elle. La fixant de toute la profondeur que peut avoir son regard jusqu’à ce qu’elle relève la tête de son sac et dise, sur un ton qui parut si naturel et nonchalant à Adrien qu’il en fut agacé, un vulgaire et insignifiant :
    Salut Adrien…

    Il en fallait peu pour irriter le jeune homme et celui-ci se trouvait justement très en colère contre Charly depuis des semaines déjà mais là, elle avait fait fort. Seulement, Adrien ne laissa rien apparaitre, gardant le contrôle sur ses sentiments, ses regards et ses expressions, il arrivait à faire croire à quiconque quoique ce soit. C’est ce qui faisait d’ailleurs de lui un excellent homme d’affaire et un joueur de Poker au sang froid et bluff infaillible. Il continua donc de la fixer ainsi tout en ajoutant : Et bien bonjour Charlotte, content d’apprendre que tu n’as pas oublié mon prénom… Ton froid, presque glacial...Voire agressif. On aurait sans problème pris Charlotte pour son ennemi numéro 1 si depuis tout à l’heure je ne vous faisais pas le récit de ses sentiments, ses histoires et son aptitude à masquer ses états d’âmes. Toujours son regard posé sur elle, un léger frisson lui parcourut la colonne vertébrale, comme si un souvenir lui revenait, son parfum…C’était ça, son parfum lui faisait de l’effet ! Ouais bon bein tu te ressaisis Adrien ! Ce qu’il fit tout de suite, obéissant à la voix suprême dans son esprit. (a) Tout à coup/ Soudain/ Sans crier Gard/ Sans laisser à Charly le temps de répondre à la réplique sanglante de Monsieur-je-me-prends-pour-je-ne-sais-quoi, les lumières de l‘ascenseur s’éteignirent juste avant l’arrêt total de l’engin qui aurait mieux fait de continuer son voyage parce que n’oublier pas Mr l’investisseur-hyper-mega-important-qui-a-entre-les-mains-un-tiers-de-l’activite-annuelle-de-la-boite, il n’aime pas attendre !

    N’ayant pas perdu d’esprit ce Monsieur là dont j’ai la flemme de réécrire le surnom à rallonge, Adrien s’approcha à tâtons de la plaque qui contenait les boutons, ces-derniers ayant cessé de clignoter, avaient du mal à apparaitre dans le noir et essayant de se remémorer l’emplacement du bouton qui portaient ce petit signe en forme de cloche à presser dans les cas similaires, il effleura l’épaule de Charly, changeant quelque peu son expression, le troublant un peu plus puis reprenant ses esprit, il réussit à ajouter
    . Excuse-moi…Il me semble qu’on est bloqué…Enfin ça doit être une panne de courant, on va nous sortir de là bientôt… Comme pour rassurer la jeune fille.... lui…et le tiers de l’activité annuelle de la boite….L’enfoiré de destin !

    HJ : Je prie de m’excuser toute personne ayant lu ce tissu de nawak, j’ai du mal à me contrôler. -_-‘
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Emily Rose Dumonier
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeMar 19 Aoû - 2:00

  • La situation, dans toute sa splendeur, aurait put se prêter au romantisme. Un garçon, une fille. Un ascenseur. Le souvenir d’un baiser échangé. Les prémisses d’un scénario de comédie romantique. D’autant plus que le rôle du jeune premier était servie à merveille ! Un grand brun ténébreux au regard de braise. Une classe, un charisme et une fougue digne des plus grands James Bond. Feignant de détourner les yeux, Charly détailla plus attentivement son 007 du regard. La dernière fois qu’elle l’avait vu, il arborait plus ou moins fièrement une barbe fine. La jeune Vanderbergh s’en rappelait précisément ; elle avait toujours eu un faible pour les hommes à barbe. Elle se rappelait avoir noté ce détail lorsqu’on le lui avait présenté, tout comme elle se rappelait du contact rugueux sous ses lèvres lorsqu’elle l’avait embrassé. Oui, elle s’en rappelait parfaitement… Une nouvelle fois, la jeune femme essaya de refreiner les frissons qui lui parcouraient le bas du dos. Elle qui n’avait jamais aimé les situations romantiques…

    - Et bien bonjour Charlotte, content d’apprendre que tu n’as pas oublié mon prénom…

    Adrien Delacroix, ou comment foutre en l’air le romantisme d’un instant. Comptez sur lui pour rendre blasante jusqu’à une ballade en gondole lors d’un coucher de soleil vénitien ! Pour en peu, Charlotte en aurait été satisfaite. Pourtant, à cet instant, elle était tout sauf satisfaite. Adieu les frissons dans le dos ; Bonjour haussement de sourcil. Il lui faisait quoi là ? Une dispute de couple ?! ’Content d’apprendre que tu n’as pas oublié mon prénom…’ Croisant les bras, la jeune blonde se demanda quelle arrogance mal placée lui permettait de poser une telle question. Parce que lui ne l’avait pas évité peut-être ?! Parce que lui s’était jeté sur son téléphone pour l’appeler à la suite de cette fameuse soirée ?! S’il avait fait tout ça, peut-être Charly aurait-elle rougit de sa remarque. Peut-être. Mais le fait était qu’il ne l’avait pas fait. Tout comme elle, il avait fait profil bas. Elle, elle continuait à faire profil bas, parce qu’il n’y avait aucune autre manière d’agir. Et lui se permettait de se la ramener, de crier à l’injustice, en grand martyre qu’il était. L’hôpital se foutait décidément pas mal de la charité… Remontée à bloc par ces quelques mots, Charlotte était à deux doigts de répliquer. Oui je sais, j’ai toujours eu une excellente mémoire des noms ! D’ailleurs, je me rappelle même du prénom de ta petite amie ; toi aussi ?!

    Alors qu’elle ouvrait la bouche pour exprimer le fond de sa pensé, la jeune blonde sentit une infime saccade secouer l’ascenseur. Moins d’une seconde plus tard, les lumières de l’appareil s’éteignirent et l’engin stoppa sa course entre deux étages. La musique d’ambiance, à laquelle Charlotte n’avait même pas fait attention jusqu’alors, s’interrompit elle aussi. Dans l’obscurité complète de l’ascenseur, Charly ne put retenir un mouvement de panique qui lui fit complètement oublier la présence d’Adrien. Pas la peine d’être claustrophobe pour être effrayé par une panne d’ascenseur ! Inquiète, la jeune femme tenta de distinguer dans le noir les lumières des boutons, mais elles aussi s’étaient éteintes. Plissant les yeux, elle tenta au moins d’apercevoir la clochette d’alarme ; en vain, ses yeux clairs n’étant pas encore habitués à l’obscurité ambiante. Tout ce qu’elle percevait, c’était le noir et le silence. Génial…
    Soudain, la jeune blonde sentit quelque chose effleurer son épaule et sursauta. Revenant à la réalité du lieu, Charly se souvint de la présence de Monsieur-je-devrais-apprendre-à-faire-profil-bas à ses côtés. Mi-rassurée de ne pas être seule, mi agacée par ce sort qui poussait le vice jusqu’à l’enfermer physiquement dans un ascenseur avec le seul type de la terre qu'elle fuyait, Charlotte leva les yeux vers le jeune homme et hocha la tête en réponse à ses excuses.


    - Il me semble qu’on est bloqué…Enfin ça doit être une panne de courant, on va nous sortir de là bientôt…

    S’adossant contre la paroi boisée de l’ascenseur plongé dans les ténèbres, Charlotte laissa échapper un sourire sarcastique. ’Il me semble qu’on est bloqué…’ Quel sens de la déduction ! Ce devait être ça qui l’avait tout de suite attiré vers lui, en plus de sa barbe.

    - Bientôt ? répéta-t-elle en réponse à la prévision d’Adrien. Un samedi matin à sept heures mois le quart ? Oui, s’est sûr ; on sera sortit de là d’ici une minute ou deux !

    A ne pas s’y méprendre, le ton qu’avait adopté Charlotte était franchement sarcastique. Une fois, une seule autre fois dans sa vie, elle s’était retrouvée enfermée dans un ascenseur. C’était un dimanche matin, aux coups de 06h, dans un luxueux hôtel italien. Elle avait 17 ans et avait fait la fête avec ses amis pendant toute la nuit, si bien qu’elle n'était rentrée à l’hôtel dans lequel elle logeait avec son père qu’à cette heure ci, espérant que le sus-mentionné paternel ne se rende compte de rien. Ce qui aurait put être le cas, sans cette satanée panne d’ascenseur. Les portes de l’engin ne s’étaient rouvertes que trois heures plus tard, sur un M. Vanderbergh qui l’attendait de pied ferme.

    Comme quoi, le destin n’avait jamais été de son côté. Il lui faisait toujours des coups bas ; tels que la traîner un samedi matin jusqu’à l’Hôtel Crillon pour des prunes ; ou l’entraîner dans un face à face romanesque avec le seul être humain qu’elle fuyait comme la peste. Peut-être la prenait-il à ce point en grippe parce que justement elle n’y croyait pas. Rationnelle et cartésienne, elle n’avait jamais accepté d’accorder une once de crédibilité à cette superstition ridicule, tout juste utile à justifier les comportements humains. Ce que les gens appelaient destin, fatalité ou sort, elle l’appelait probabilité, point barre. Du coup, il se vengeait.


    - Le destin fait bien les choses, non ?

    Ironie, sarcasme et même une once de sincérité se mêlaient à cette question rhétorique.
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Adrien Delacroix

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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeMar 19 Aoû - 5:07

    Avez-vous remarqué quelque chose ? … …. Plusieurs points de suspensions plus tard, est-ce nécessaire que je repose la question ? Avez-vous remarqué quelque chose ? Si votre réponse est toujours négative, je vous prierai de passer votre chemin, parce que les lecteurs qui font pas attention à ce que je dis en RP, j’en veux pas. … …. … Mais non, mais non, allez je blague, revenez. Je vais vous délivrer du poids du mystère qui doit bien vous hanter depuis la fameuse question. Quelques secondes au plus, je sais. M’enfin, la chose à remarquer et que les bon lecteurs auront déjà relevé : Adrien n’avait pas prévu de s’arrêter en plein voyage d’ascenseur, encore moins avec la personne qu’il fuit. Imaginez un peu donc la frustration qu’il doit ressentir. Surtout pour le maniaque organisé qu’il est, imaginez un peu toutes les affreuses pensées de faillites qu’il doit faire. Poser un lapin à l’homme qui va décider de l’avenir de la compagnie que son père a mis tant d’effort à créer puis à garder à un certain niveau, que penserait-il de lui. C’est horrible d’imaginer un tel désastre, une telle fatalité, pire que l’apocalypse du manque de barbes : l’apocalypse tout court ! Vous qui connaissez si bien notre Adrien, que croyez-vous qu’il doit se passer dans sa tête ? Le chaos. Réponse exact. Dans la tête à Adi’ c’est le fouillis, en un joli vers de poésie.

    Enfin, le jeune homme essayait de garder son calme malgré toutes les pensées noires qui lui venaient à l’esprit. D’un naturel pessimiste ravageur, rien de bien original que de vous dire qu’en lançant qu’ils allaient sans doute bientôt venir les sortir de l’ascenseur, il n’en pensait pas vraiment un mot. Seulement, monsieur faisait aussi preuve d’un esprit très protecteur envers toutes les personnes qui en valaient la peine. Et bien qu’à ce moment là, Adrien ait été en pleine colère noire à l’égard de la jeune femme, il ne pouvait s’en empêcher. Essayer de la rassurer, qui sait si elle n’était pas claustrophobe ou si elle ne souffrait pas d’une maladie, si elle ne faisait pas facilement des crises de panique, si elle n’avait pas tout simplement peur des monstres dans le noir. Car vous l’aurez remarqué, depuis quelques longues minutes déjà, les deux jeunes gens étaient plongés dans le noir complet. Rien n’apparaissait plus. C’en était presque flippant. On aurait cru qu’ils étaient enfermés dans un cercueil. Enfin, Adrien ne s’en souciait à ce moment là que très peu, il n’était pas du genre à avoir peur dans le noir, à flipper à la moindre petite panne. Impossible qu’il se passe quelque chose de risqués pour leurs vies, c’était bien l’essentiel. Non, Adrien était loin d’être un trouillard, mais un bourreau de travail qui ne supportait pas les négligences, si. Il est donc facilement compréhensible que Monsieur soit complètement en colère, ait la rage, veuille juste cogner bien foort, foort la gueule de ce directeur d’hôtel qu’il estimait déjà comme incompétent. D’ailleurs, une telle erreur de la part d’un hôtel si réputé pour la qualité de son service et ses tarifs hors de prix aussi, l’étonnait et l’indignait tout autant. Enfin, le tout pour vous signifier l’ampleur et l’intensité de la colère actuelle de notre jeune homme envers…l’hôtel et son directeur. C’est vous dire à quelle vitesse il peut s’en prendre à quelqu’un ou quelque chose et la haïr sans fin.

    Pour l’instant, il venait de se rapprocher des petits boutons précédemment clignotants qui n’avaient d’ailleurs plus rien de clignotant et essayer de se rappeler de l’emplacement de la petite cloche qui aurait bien le pouvoir de les sauver et d’ainsi sauver toute une compagnie pétrolière, des milliers d’emplois dans le monde, et ainsi des milliers de familles, des milliers d’enfants qui pourraient bien finir à la rue, devoir voler par la suite, augmenter ainsi le taux de délinquance juvénile ou se prostituant, risquant ainsi de propager de graves maladies sexuels tels que le Sida ! Ah le pouvoir que peut avoir une petite cloche, l’importance effrayante que peut prendre un bouton grâce à la technologie. Enfin, ne nous perdons pas voulez-vous. Le fait est qu’Adrien n’avait pas vraiment à l’esprit toutes les conséquences qu’engendreraient la faillite de sa compagnie, car d’une part penser à ça de sa part ce serait juste un acte suicidaire, entrer dans une colère noire ne serait comme vous pouvez facilement l’imaginer pas très utile, ni approprié que ce soit par rapport à Charlotte ou tout autre chose.

    Si seulement il avait appris le braille, ce serait facile de reconnaitre au toucher les touches qu’il tâtait, seulement il ne l’avait pas fait, n’ayant pas prévu qu’un jour il resterait bloqué dans un ascenseur entre deux étages et que les lumières s’éteindraient brusquement. Voyant qu’il n’arriverait jamais à trouver le bouton, n’ayant pas vraiment fixé longtemps les boutons et leurs emplacement à son entrée, Adrien se laissa pousser un soupir en même temps que vint la remarque très peu optimiste de Charly. Bravo Charlotte, en tout cas, tu sais faire preuve de tact. Imagine qu’il ait été malade cardiaque, au lieu de le rassurer, tu n’aurais donné qu’une raison à une crise qui aurait pu conduire à sa mort ! Bon sang, est ce que tu réfléchis un peu ? C’est ça l’amour ? Conduire un homme à la mort ? On comprend qu’il t’ait blessé, mise en colère mais te conduire ainsi ! Franchement irresponsable. On voit bien qu’il faut toujours se méfier des gens ! Bon, pour l’instant, Adrien est en parfaite santé, pas de quoi s’inquiéter, ni en faire un plat de nawak. –‘

    De toute manière, ils n’avaient maintenant pas le choix, bloqués à 7 heures du mat’ dans l’ascenseur, le sort en avait décidé ainsi, il fallait attendre patiemment et prendre son mal en patience. Ou toujours essayer de le faire. Face à autant de sarcasme et de cynisme, le jeune homme ne pouvait se retrouver que complètement déboussolé. Il ne s’attendait pas de la part de la jeune femme à ce qu’elle lui saute dans les bras, ni à ce qu’elle se remette à l’embrasser, seulement, il n’avait pas prévu cela non plus. Il ne l’avait pas volé mais comment le lui faire rentrer dans la tête ? Comment lui faire comprendre qu’on n’agresse pas une demoiselle dès la première réplique et qu’on ne blâme pas quelqu’un d’avoir fait une erreur qu’on a tout autant commise ? C’est un livre à écrire ça : Comment apprendre à un homme de se comporter convenablement en dix leçons. Croyez-moi, il aurait bien du succès auprès de la gente féminine.

    En attendant la sortie de ce bouquin révolutionnaire, il fallait se contenter d’un Adrien complètement froid, glacial et en colère. Ouais bon c’est déjà Adi’ le super James Bond à la barbe tout fraichement rasé, à l’odeur toute fraîche d’eau de colonne et à l’allure de sex-symbol, alors franchement qui se fout –a part Charly la sarcastique bonne femme- de ce qu’il peut bien dire ? Personne exactement. D’ailleurs pour cette bonne réponse, si je vous révélez le grand mystère de la cravate ? … Oh mais attendez, qu’est ce qu’elle vient de dire la Charly ? Oh excusez, la jeune femme se remet à être blessante, laissons la cravate pour de jours meilleurs. Sadique la voix suprême ? Pas ma faute !

    Soit, la petite blonde sauvageonne employait de son sarcasme ? Et bien elle ne le savait peut être pas encore, mais un Adrien en colère se montre très orgueilleux, froid, hautain et même parfois très méchant. C’est ainsi donc qu’à la réplique pleine d’ironie et de gentillesse de la jeune blonde qu’Adrien lança :


    T’as raison, le destin fait très bien les choses. Il y a juste quelques millions de dollars qui se jouent sans moi un étage plus haut, l’avenir de quelques employés et d’une compagnie…Rien de bien grave…Ah mais excuse moi de t’embêter, discuter est sans doute la dernière chose que tu souhaites.

    Ton détaché, presque neutre, Adrien faisait maintenant dans la nonchalance. Tout à coup lui vint une idée qu’il prit le temps de quelques secondes pour une idée de génie qui allait le sortir de ce cauchemar : et s’il appelait l’accueil de l’hôtel pour demander ce qui cloche ? Tentant d’exécuter sa pseudo-brillante idée, monsieur Delacroix sortit son mobile de sa poche, un Pda qu’il trouvait bien moche mais très utile, lui permettant de stocker un grand nombre d’informations, tel que ses milliers de contacts, son agenda, ses mails et tous pleins de choses, croyez-moi, très utile à lui faire faire son boulot, à comprendre : à sec d’énumérations la voix suprême. Le téléphone se trouvant en mode veille affichait un écran noir qui ne tarda pas à s’allumer comme prévu à la pression d’une touche. Par contre, ce qu’il n’avait pas prévu, c’est d’être durement heurté à la réalité sanglante, à la cruauté sans fin et au sadisme sans bornes du destin et de son vieux compère le sort. Car non, il n’y avait pas de réseau dans ce cercueil où il faisait fichtrement noir !

    Pestant contre tout les deux artisans de sa malchance susmentionnés, il remit son téléphone –qui aurait pourtant pu leur servir d’éclairage- dans sa poche et essaya de trouver du regard Charlotte. Debout appuyé à la paroi, il essayait de deviner les courbes de son corps. Se souvenant sans le vouloir du contact de leurs lèvres, de ce baiser si doux, de ce moment si parfait très vite gâché par les doutes et le trouble. Comme dirait si bien le grand philosophe Ted Mosby : « Dans la vie il y a beaucoup de grands moments romantiques. Et ils rendent la vie intéressante. Mais voilà le problème : Les moments passent, et embusqué juste au coin de ces moments, il y a un cruel batard mal rasé appelé réalité. » (cf :HIMYM ep 113) C’était exactement le cas pour notre Adrien, il s’était laissé embarquer par la féerie de ce moment de romantisme avant de faire face le lendemain de cette soirée si extraordinairement magique, à ce batard de réalité. Il avait une petite amie, une personne qu’il aimait et qui l’aimait, avec qui il vivait un semblant de bonheur et qu’il respectait trop pour faire souffrir. Raison pour laquelle notre cher Adrien n’avait rien dit à sa chère tendre de son baiser avec celle qui était aussi l’ennemi juré de sa meilleure amie.

    S’appuyant contre le « mur » de l’ascenseur face à l’endroit où lui avait paru appuyée Charlotte quelques minutes plus tôt, toujours contemplant la forme noir qu’il avait imaginé être elle, Adrien aurait juste voulu abandonner toute cette colère et prendre la jeune femme dans ses bras, la serrer bien fort et profiter de ce moment là. Seulement, ce que pensait Charlotte de lui, de ce soir là et de tout le reste le hantait plus que tout et faire quoique ce soit spontanément ne lui passait pas aisément par la tête. En fait, il n’y pensait même pas, ce qu’il voulait c’était quitter cet ascenseur, aller à son p***** de rendez vous et oublier Charlotte. La sortir de sa vie, pouvoir continuer avec sa routine de merde à croire à un bonheur fictif et imaginaire. Seulement, rien n’allait se passer ainsi. Oui, c’est la voix suprême qui le dit.


    H.J : Pas non plus tellement fait avancer les choses, « smhli » xD, bisoux j’espère que le post t’a pas trop déçu.

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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeSam 23 Aoû - 13:26

  • Prendre son mal en patience, prendre son mal en patience, prendre son mal en patience. Et également prendre son « mâle » en patience. C’était bien tout ce que la jeune Vanderbergh pouvait faire en attendant l’issue de cette confrontation imprévue, qui se finirait, au choix, par : la remise en marche de l’ascenseur et le séparation des deux personnages ; la chute du dit ascenseur dans un vide intersidéral et la mort des deux personnage ; le meurtre de l’un des personnages ou le crime organisé des deux personnages contre la direction de l‘Hôtel Crillon. Coincée dans ce foutu engin, Charly se prit à se demander laquelle de ces hypothèses elle préférait. Dans trois cas sur quatre, il y aurait des morts… La dernière était la plus originale, bien sûr, mais la troisième était également attirante, à condition que ce soit elle qui tue l‘autre. Pendant quelques secondes, alors qu’Adrien tripotait gaiement les boutons de l’ascenseur à la recherche de la touche miracle, la jeune blonde caressa cette idée. Et cette réflexion en amena une autre : étrange tout de même, l’évolution de ses sentiments l’égard du jeune Delacroix… Aujourd’hui, saturée de sarcasmes et de regards haineux, l’atmosphère qui régnait autour du couple était glaciale. Glacial à tel point que la jeune blonde se projetait déjà en train de tuer son compagnon d‘ascenseur. Pourtant, Charly se souvenait très exactement du jour où elle avait vu Adrien pour la dernière fois, et l’air qui les entourait alors était nettement moins… glacial. A vrai dire, on aurait plutôt qualifié l’aura qui régnait autour d’eux de… brûlante. Électrique également, mais pas pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui. Et puis il avait suffit d’un seul tout petit élément déclencheur, un rien du tout, un simple baiser pour passer de l’un à l’autre, pour instiller des idées de meurtres dans l’esprit de Charlotte. Comment appelait-on ce sentiment déjà ? Ce mélange contradictoire, aveugle et intense d’amour et de haine, de chaud et de froid ? Un mot en sept lettres commençant par un P comme pathétique et qui finit par un N comme névrose ? Un mot qui se trouve dans le dictionnaire juste avant plaisirs et pulsion ?

    Adossée contre sa paroi et perdu dans ses pensées, Charlotte laissa s’échapper son sarcasme sur le destin presque malgré elle. La réponse pour le moins orgueilleuse, froide et hautaine ; en un mot méprisable du jeune homme la ramena brusquement sur terre. Ça, c‘était une remarque dont Monsieur-des-millions-de-dollars-et-de-vies-dépendent-de-moi aurait bien pu se passer.


    - Tu sais Adrien, on devrait se faire ce genre de virée plus souvent, répliqua Charlotte avec mordant. Vraiment, c’est très agréable. La dernière fois qu’on s’est vu, je ne m’étais pas rendu compte à quel point ta conversation peut être charmante… C’est peut-être parce que ce jour là tu ne te comportais pas comme le dernier des salops ! Cracha-t-elle, sa voix montant de plusieurs octaves à chaque mot.

    Et en plus d’être un salop, ce type était décidemment un goujat ! C’était quoi son problème après tout ?! Qu’avait bien put lui faire Charlotte pour mériter ce traitement ? Aux dernières nouvelles, elle n’embrassait pas si mal que ça ! La colère de la jeune femme redoubla lorsqu’elle se rendit compte que c’était Adrien qui dominait la dispute. C’était lui qui avait ouvert les hostilités, répondant à son ’Salut Adrien’ avec agressivité. Jusque là, Charly n’avait fait que répondre, se défendre. Elle n’avait pas encore ouvert le feu, ni sortit l’artillerie lourde… Énervée par cette idée, Vanderbergh s’apprêta à sortir les crocs pour de bon. Puis, comme le jeune homme sortait son téléphone de sa poche, elle aperçut son regard éclairé par l’éclairage du cellulaire. Très rapidement, la faible lumière s’éteignit et sans plus le voir, Charlotte sentit le regard d’Adrien glisser sur elle. Sur son corps. Loin de l’apaiser, ce regard ne fit qu’embraser encore plus sa colère. Après s’être comporté comme un connard face à elle, il se permettait de la mater ?!

    Plus énervée que jamais, la jeune femme prit une inspiration saccadée et ouvrit la bouche, prête à déverser des flots d’insultes et de sarcasmes. Pourtant, avant qu’elle n’ai eu le temps de placer un mot, elle fut interrompu par une secousse violente de l’engin. Pendant quelques fractions de seconde, les lumières de l’ascenseur se rallumèrent, aveuglant les yeux acclimatés de Charlotte, puis s’éteignirent de nouveau. Comme l’engin tremblait sous leur pied, la jeune blonde ne put retenir une exclamation affolée. Puis, aussi rapidement qu’elles étaient arrivées, les secousses se stoppèrent ; comme si rien ne s’était passé. Lumières éteintes, ascenseur bloqué. De retour à la case départ. La fraction de seconde pendant laquelle l’appareil s’était éclairé avait suffit pour que Charlotte ne s’y retrouve de nouveau plus dans le noir. S‘asseyant sur le parquer de l‘ascenseur, dos à l‘une des parois, elle porta la main à son cœur dont les battements reprenaient peu à peu un rythme normal et chercha Adrien du regard.


    - Ça va ? S’entendit-elle demander.
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeMar 26 Aoû - 12:27

    S’il y avait bien une raison pour que le destin l’ait enfermé dans cet ascenseur un samedi matin aussi tôt dans la matinée, et bien il avait bien du mal à l’exposer ou alors c’était pour mettre fin à la vie d’une de ces deux personnes présentes dans l’ascenseur. Pour l’instant tout ce qui avait résulté de ce malheureux incident c’était beaucoup de sarcasme, un tas de choses vexantes, de la provocation et des sentiments confus, complètement troublés, déboussolés, éparpillés. L’incertitude, c’était surtout ça qui dominait l’état d’âme général d’Adrien, lui qui avait été tellement incapable de voir claire en ce qu’il ressentait après le fameux baiser brulant de désir, n’avait fait que plus s’enfoncer dans le doute et l’incompréhension. Peut être s’il avait été autrement, je parle bien sûr des circonstances de la rencontre, et bien peut être qu’il y aurait eu une conversation gênée entre les deux jeunes gens et que ça aurait fini bien ordinairement par un salut, on aurait fait l’impasse sur toute la confusion et le cours d’une amitié ambigüe aurait repris son cours. Sauf que ça n’avait pas été ainsi programmé par ce fichu destin et le complice tout aussi diabolique qu’était le sort, ils avaient décidé que la vie sur la terre n’était pas assez mouvementée, qu’un nombre insuffisant de guerres régissaient l’avenir de l’univers et qu’il fallait amener de l’action à leur Vendredi soir plateau télé en provocant un tel incident. Les plus incultes se demanderont : Pourquoi ça parle d’un Vendredi Soir alors qu’on était Samedi matin ? Et bien chers ignorants, sachez qu’entre la terre et l’univers il y a un certain décalage horaire conséquent qui fait que voilà, pour eux on est Vendredi. Enfin, finalement, mieux vaut ne pas essayer d’y comprendre quelque chose. On ne sait jamais ce qui eux vous tomber dessus avec eux ! Enfin, je suppose que c’est pas pour rien qu’on les appelle Destin et sort ces deux salops !

    Enfin bref, pour ne pas retarder le programme qu’ils ont du nous concocter avec beaucoup d’amour ou de cruauté, passons à tous ces événements qui venaient bouleverser un samedi matin qui devait être bien ordinaire, un rendez vous qui allaient durer bien des heures et dessécherait la bouche d’Adrien à force de négociations, dont la chute était toujours bien mystérieuse pour le jeune homme, ensuite celui-ci aurait tout simplement passé le reste de sa matinée au cabinet à gueuler sur des employés incompétents, sauf que ça ne s’était malheureusement pas passer ainsi et Monsieur se retrouvait tout simplement bloqué dans un ascenseur, incapable de dire s’il s’en sortirait à temps ou pas pour sauver sa réunion. Il se retrouvait non seulement bloqué dans l’ascenseur mais aussi en proie à des doutes et à une incertitude rongeants qui ne faisait que ressortir de la colère auprès d’une personne qui avait tellement compté les derniers jours.
    Au fond, en y réfléchissant, c’en était complètement idiot, et surtout très gamin. Seulement, l’agressivité qu’avait Adrien à aborder toute action qui allait à l’encontre de ce qu’il aurait voulu, de ce qu’il avait prévu, ne pouvait disparaitre juste parce que c’était quelqu’un de différent devant lui. Il avait toujours été ainsi, à s’énerver pour le moindre détail, à se mettre dans des états impossibles à cause de pas grand-chose, à se préoccuper de si peu à s’en rendre malade. Ca ne lui avait pas toujours servi mais ça avait quand même fait de lui ce qu’il était, brillant et envié. D’autant plus que la pression qui venait ces derniers jours se poser sur ses épaules à cause de deux postes beaucoup trop prenants ne faisait pas faciliter les choses. Pourtant, il avait toujours le contrôle de la situation au boulot, malgré tout, sauf que quand il s’agissait d’autre chose, ça devenait vite beaucoup trop compliqué pour lui et ses épaules. Si seulement tout était affaire de chiffres, d’activité et d’études approfondis. En même temps faut pas trop rêver mon Adi’, tu ne te marieras pas avec ton cabinet et sans doute, ne ferais vous pas ensemble de jolis barils de pétroles qui sauteraient sur le lit tous les dimanche matin pour vous réveiller. Dure dure la réalité !

    Alors que Monsieur avait fini de sortir sa petite réplique à la Monsieur-je-me-la-pète-à-coup-de-millions-de-dollars, il se rendit vite compte qu’elle n’allait pas juste se perdre dans l’air qui petit à petit qui lui perdait de son oxygène, mais que la jeune blonde au tempérament de feu allait vite rappliquer de plus belle, ce que ne digérerait pas Adrien, qui se mettrait à son tour à chercher plus mordant et ainsi le jeu du chat et de la souris ne finirait jamais. Enfin sauf si on leur ouvrait les portes de ce fichu bidule et qu’ils puissent ainsi courir au plus vite vers la sortie, ou le dernier étage pour Adrien. Pour l’instant, ils en étaient toujours à la phase : Je mords plus fort que tu ne le fais. Et ça n’allait pas tarder à continuer avec une remarque bien originale, qui avait le mérite d’être bien clair sur un point. Celui qui d’ailleurs troublait depuis longtemps l’esprit de notre Adrien : ce que pensait Charly de lui. Il avait enfin la réponse : elle le considérait bien comme le dernier des salops. Sur ce, Adrien se rendit compte que peut être aurait-il mieux fait de ne pas vouloir savoir, car la vérité, on le sait tous, est bien des fois, dure à encaisser.

    Sur cette remarque bien déplaisante, Adrien ne releva pas grand-chose, se contentant de sortir son cellulaire et vérifier le réseau indisponible. Puis éteignant le mobile qui à son grand malheur ne captait rien, il avait fini par déposer son regard sur la silhouette de la demoiselle. Dorénavant, maintenant que tout était clair, il n’y avait plus rien à se dire. Il suffisait de rester ainsi, dans le noir à attendre qu’on vienne soulager la Charly du poids de la présence d’Adrien. Car à l’évidence, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait le plus qu’être à ses côtés. Sa colère s’était apaisée, presque évaporée.
    Tout ce qui l’avait préoccupé depuis des semaines s’était brisé en une désillusion atroce. Mais qu’espérais-tu Adrien ? Une déclaration d’amour brulante de passion après un comportement pareil ? Secoue-toi mon pauvre, rien ne vient sans efforts, encore moins à coup de sarcasmes et d’agressives répliques désagréables !

    Il n’avait pas eu le temps de s’installer un énorme silence que la terre se mit à trembler sous leurs jambes, on aurait facilement pu croire à un séisme d’échelle supérieur à celle de Richter. Peut être y avait-il finalement un risque pour leur vie dans cette minable et complètement idiote panne d’ascenseur. Alors que les lumières avaient à peine eut le temps de se rallumer, Adrien lui en avait déjà profité pour voler un rapide coup d’œil vers la jeune fille, en plus d’avoir l’air apeurée, une lueur de colère brillait dans son regard, ce qui fit vite détourner celui d’Adi’. A vrai dire même si maintenant, il savait que peut être il mourrait dans cet ascenseur, ça ne le faisait pas paniquer plus que ça. C’était juste ainsi, il l’acceptait avec un sang froid bien étrange à vrai dire.

    Puis il entendit ce : ça va ? Qu’est ce que ça pouvait lui faire ? Il s’empêcha de crier, adoptant plutôt une attitude calme presque mélancolique. A vrai dire le ton de sa voix était juste indécelable, plat.
    Qu’est ce que ça peut faire ? Aux dernières nouvelles, je suis le dernier des salops.

    HJ : C’est vraiment mais vraiment médiocre, en plus d’être nul nul nul, j’essaie promis de me rattraper au prochain. =/
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeSam 30 Aoû - 3:07

  • - Qu’est ce que ça peut faire ? Aux dernières nouvelles, je suis le dernier des salops.

    A la réponse d’Adrien, Charlotte tiqua. Le dernier des salops. S’il y avait un truc dont la jeune femme avait horreur, c’était qu’on lui renvoie à la figure ses propres paroles, ses propres mots. Une manière déguisée de lui couper l’herbe sous les pieds ; de la prendre de court. De chercher à la déstabiliser. Ce genre de procédé, en général, était entièrement vain sur Charly. D’une nature franche, déterminée et cartésienne, elle était tout ce qu’il y a de plus difficile à surprendre et déstabiliser. Pourtant, pour une raison qui lui était inconnue, les « en général » ne marchaient pas lorsqu’il était question du ténébreux Delacroix. Plus les minutes passées dans l’ascenseur s’écoulaient, et plus il donnait l’impression d’être un super chamboule tout des habitudes de Charlotte. D’une certaine manière, il faisait d’elle une jeune femme plus imprévisible qu’à l’ordinaire. En temps normal, elle était imprévisible aux yeux du monde entier. Face à lui, elle-même n’anticipait pas ses réactions. L’embrasser en sachant pertinemment qu’il était fiancé, c’était une réaction qu’elle n’avait pas anticipé. Le traiter de salop, ça en revanche elle l’avait voulut (a).

    - Oui, c’est vrai, j’oubliais ; merci de me le rappeler ! Tu es le dernier des salops. Mais va savoir pourquoi, ton sort m’importe quand même ! Répliqua Charly avec mordant.

    Alors même qu’elle prononçait ces paroles, Charlotte les regretta. Et voilà, Delacroix venait encore de faire agir son super pouvoir de super chamboule tout ! Avec son tempérament de feu, la jeune Vanderbergh s’y connaissait passablement bien en « réplique du tac au tac » ; elle ne laissait pratiquement rien passer. Mais même dans ses colères les plus explosives ou dans ses sarcasmes les plus agressifs, elle contrôlait ses paroles. Les mots ne lui échappaient pas : ce qu’elle disait, elle ne le pensait pas toujours, mais elle voulait le dire. Et ce qu’elle voulait cacher, elle le taisait. Il n’y avait que devant Adrien-Chamboule-Tout qu’elle s’était laissée aller à dire une telle énormité. Ton sort m’importe quand même…

    Toujours assise contre sa paroi désormais attitrée, Charlotte s’affaissa un peu sur elle-même et passa une main sur son visage baissé, se sentant rougir. Dieu merci, il faisait noir. A moins que Adrien-Super-Chamboule-Tout n’ai aussi des pouvoirs de vision nocturne, il ne risquait pas d’apercevoir la couleur de son teint. C’était déjà ça… Quelque chose, dans le ton de jeune homme peut-être, avait poussé Charly à délivrer cette vérité qui aurait du rester cachée. Elle avait lancé la bombe ; tout ce qu’elle pouvait maintenant espérer c’était qu’Adrien ne l’intercepte pas. Qu’il passe à côté de cette remarque. Après tout, c’était plus que possible.
    Ton sort m’importe quand même, ce n’était pas franchement une déclaration d’amour pour qui ne connaissait pas Charlotte. Une remarque bien sentit pour désamorcer la bombe, et le tour serait joué.

    - Oublie, t’es pas le dernier des salops, et ton sort ne m’intéresse pas le moins du monde, reprit alors Charlotte d’un ton qu’elle essaya de charger de sarcasmes mais qui était, elle s’en rendit compte, imperceptiblement tremblant. Satisfait ?


[Court, pas terrible et en retard ; j'me ratrapperais un jour xD]
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeDim 31 Aoû - 2:11

    Alors comme ça Adrien avait un pouvoir déstabilisant sur notre chère Charly-la-mégère-qui-traite-le-super-Adi-James-Bond-du-dernier-des-salops ! Après tout elle le méritait bien, ce n’est pas de cette façon là qu’on traite les hommes encore moins notre Adrien. Voyez-donc mesdames et messieurs l’évolution des événements : Revirement de situation, renversement de rôle, chamboulement d’univers, déstabilisation de l’adversaire (Ca c’est pour la rime 8)). Autant de choses tout aussi croustillantes les unes que les autres. En bref de quoi vous concocter un parfait épisode des feux de l’amour, comme quoi le destin&le sort ont très mauvais gout en matière de séries télé. Oups, j’ai oublié, faut pas les énerver non plus, ils sont peut être aussi très sadiques. A moins que puisqu’ils sont fans des feux de l’amour, ce soient deux vieux retraités en passe de mourir, mais au fait, ils sont mortels ces deux ? Mais ne nous égarons pas, on en a que faire de ces deux salops qui s’amusent à pourrir la vie de nos deux jeunes héros super beaux même si, avouons-le, Charly ne fasse pas le poids devant Adrien. =x Revenons-en voulez vous à ce problème de déstabilisation, s’il l’avait eu sur tous les êtres peut être aurait-il pu réussir bien plus. Imaginez le déstabilisant son client monsieur-le-tiers-de-l’activité, ce serait facile hein ? Trois petits tours et puis s’en vaa (un contrat signé dans les doiigts ! xD)

    Enfin son assurance, son charisme, son maintien (ou pas), sûrement était-ce tout ce qui faisait de lui un si parfait chambouleur de monde, enfin lui n’en avait aucune conscience, se considérant comme un parfait crétin après cette réponse toute faite, bien typique des hommes que de toujours retourner à la face des femmes leurs propres mots, ainsi elles ne trouvaient rien à répliquer ou entraient dans une colère noir encore plus intense et foudroyante mais après tout l’éradication de l’espace masculine n’a-t-elle pas toujours été le premier but de la gente féminine ? C’est plus fort qu’elle. Quand ça touche les gènes, y a plus grand-chose à faire pour arranger les choses. Plus aucune issu ! En parlant d’aucune issu, l’ascenseur…OMG, Charly aurait-elle l’intention d’en finir avec Adrien pour de bon ? Pour toujours ? Effrayant hein ? Un ascenseur, le noir… Une parfaite scène à la Alfred Hitchkok, peut être finalement nos deux vieux compagnons de Rp n’avaient-ils pas si mauvais goût
    . - Oui, c’est vrai, j’oubliais ; merci de me le rappeler ! Tu es le dernier des salops. Mais va savoir pourquoi, ton sort m’importe quand même !

    Le même mordant, la même Charly, seulement une Charly qui n’avait pas vraiment réfléchi avec une dernière phrase qui mit le baume au cœur d’Adrien mais sans pour autant apaiser ses doutes et incertitudes planants tel des hyènes autour de leur proie. C’en était vachement flippant, carrément chiant aussi. Alors que monsieur se calmait et se faisait une raison voilà que la Charly changer de pied ! Il était aussi chamboulé finalement, par toutes ces répliques et ce sarcasme en deux mots : il en avait marre, marre, marre ! Alors qu’enfin touché, il allait s’excuser. Elle venait de comettre une bourde :Oublie, t’es pas le dernier des salops, et ton sort ne m’intéresse pas le moins du monde. Bon cette fois, fallait vraiment qu’on lui explique ! Les feeemmes ! Comment les comprendre ? Est-ce qu’elle pensait finalement tout ce qu’elle disait ? Dire une chose et son contraire deux secondes plus tard, comment finalement savoir que faire ? Comment savoir que dire ? Il est gentil Adi’, il en gentil mais faut pas non plus pousser le bouchon trop loin. Dites lui ce qu’il a à faire, il le fera. Mais des dilemmes de ce genre, merci de vous les garder. Aaah mais Adi’ que feras-tu le jour où il faudra choisir la bague de fiançaille de ton baril de pétrole, l’école de tes petits barils de pétroles ? Te faudra un plan ! Xd

    Sa voix tremblait et ça au moins il l’avait remarqué, alors prenant son courage à deux mains. Il vint s’asseoir au côtés de la demoiselle. Leurs épaules se frôlèrent et même s’il risquait de bien froisser son joli complet, le seul sentiment d’être aux côtés de la belle Charly valait bien le prix du repasseur. (Ou pas HUHU ^^) Il s’entendit alors dire sur un ton qu’on ne lui connaissait pas toujours, tendre, doux et gentil : Excuse moi Charly, je suis désolé. C’est dur, je sais… Aussitôt dit, aussitôt regretté, les questions perpétuelles qui reviennent, le doute et ses hyènes : Et si finalement la demoiselle était juste irrité de sa présence, si ça n’était que le fait de se trouver en sa présence qui la mettait dans cet état ? Si finalement t’étais le seul à te torturer ? Non mais franchement un peu de repis bon sang ! Faut pas charrier. XD
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Emily Rose Dumonier
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeMer 31 Déc - 20:46

    La jeune Charly sentit un long frisson parcourir son échine lorsque Adrien prit la décision de s’asseoir à ses côtés. Un frisson si brusque et intense qu’il en était presque douloureux. Comme une décharge électrique à haute tension. Une réponse soudaine à un stimuli. Son stimuli à elle. Le seul qui parvenait encore à lui faire ressentir les choses avec cette intensité, cette rage et cette passion. Celui sans qui son cœur battait toujours, mais avec moins de fougue. Celui qu’elle aurait voulut détester mais qui la faisait se sentir vivante. Adrien… Tout le corps de la jeune blonde se contracta, comme pour parer à une attaque. Son dos se raidit, sa mâchoire se crispa. Et alors que Delacroix la frôlait pour s’asseoir à côté d’elle, elle remonta ses genoux contre sa poitrine et les encercla de ses bras. Pour s’empêcher de trembler ? Pour limiter au maximum le contact physique qu’elle pouvait avoir avec Adrien ? Simplement pour empêcher ses propres mains de se balader ailleurs ? Allez savoir.

    « Excuse moi Charly, je suis désolé. C’est dur, je sais… »

    Au ton qu’avait employé Adrien, Charlotte se sentit encore plus confuse qu’elle ne l’était déjà. Une voix douce, tendre, vibrante de chaleur et d’émotion. Emprunte de gentillesse. La jeune Vanderbergh aurait voulut répondre d’une de ces réparties cinglantes qui lui venaient si facilement aux lèvres en générale. Une réplique sanglante qui aurait coupé l’herbe sous les pieds du jeune homme, l’aurait poussé à s’éloigner de Charly et à cesser tout effort diplomatique. Mais rien ne franchit ses lèvres, aucun son. Le temps d’une seconde, elle croisa le regard de son bourreau, avant de détourner les yeux. Elle n’avait eut le temps que de constater un trouble certain irradier des prunelles d’Adrien. Comprenant enfin que le jeune homme était aussi chamboulé qu’elle l’était elle-même, Charly ne put retenir un sourire, qui se mua le temps de quelques secondes en un petit rire nerveux. Désolée, elle l’était elle aussi. Désolée d’avoir embrassée le petit ami d’une autre, désolée d’en être tombée amoureuse aussi vite, désolée de ne pas savoir être amoureuse. Désolée d’avoir choisit la personne qui lui convenait peut-être le moins. Désolée d’être si maladroite et si agressive. Désolée que la société française des ascenseurs soit si inefficace. C’est sûr que c’était sacrément dur.

    Prenant son courage à deux mains, elle leva les yeux et plongea son regard bleu dans celui plus ambré d’Adrien. Nouveau stimuli, nouvelle décharge.

    « Qu’est-ce qui est dur ? Être enfermé ici avec moi, m’avoir embrassé ou avoir envie de recommencer ? »

    Charly n’avait put retenir ces paroles qui lui brûlaient les lèvres. Plus qu’Adrien, c’était elle qui était visée par ses propres paroles. Car oui, elle mourrait d’envie d’embrasser le jeune homme. Maintenant qu’elle était si proche de lui, la sensation que ce simple baiser lui avait procuré lui revint en mémoire ; la sensation d’être en complète harmonie avec une personne sur terre. Elle n’avait pas eu l’impression de s’envoler ; au contraire. Pendant quelques infimes secondes, ses pieds avaient été plus ancrés au sol que jamais. Elle avait été rattaché à l’essentiel. Pendant quelques secondes. Avant que la bulle n’éclate. Et maintenant qu’elle avait goûté à cette fascinante expérience, à ce fruit défendu, tout son corps n’aspirait qu’à s’y replonger une seconde fois… Oui, elle n’avait pas put retenir ses paroles. Pas plus que le geste qu’elle commit alors.

    Avec une lenteur qui n’avait rien d’étudiée, elle s’approcha d’Adrien. Lentement, mais sûrement. Bientôt, leurs visages ne furent plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. La jeune Vanderbergh pouvait sentir le souffle chaud d’Adrien effleurer ses lèvres. Envoûtée par cette chaleur, elle ferma les yeux et réduit à rien l’espace qui séparait leurs bouches entrouvertes. Tendrement, elle posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa.
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Adrien Delacroix

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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitimeMer 21 Jan - 1:07

    Cette lutte contre lui-même, ses sentiments, ses désirs, ses envies, son âme même avait fini par l’épuiser. Ou en d’autres termes, Adrien en avait marre de ce besoin de se tenir toujours droit, de faire attention à tout, d’empêcher le moindre écart de conduite et de s’en gronder une fois celui-ci survenu. Qu’y avait-il de mal à se laisser aller ? Qu’y avait-il de mal à se sentir libre de ses actes et insouciant ? La réponse lui vint instantanément, évidente : on finit toujours par blesser quelqu’un. Et la chose n’impliquait malheureusement pas que lui ou lui et Charly mais aussi Ambre. Cette personne si fragile, si pure, si chère. Allait-il ainsi risquer de tomber dans le piège d’une demoiselle qui pouvait très bien n’être qu’une attirance passagère ? Allait-il réellement ainsi laisser tomber des années d’abstention aux plaisirs fautifs de la vie ? Combien de jeunes minettes s’étaient déjà jetés sur lui pour peu qu’il leur ait adressé un regard ? Seulement, cette fois-ci quelque chose était bien différente. Un sentiment troublant s’accaparait de tous ces membres aux côtés de Charly. Quelque chose avait changé en lui depuis cette dernière soirée et s’il se fâchait de son impuissance, il ne pouvait regretter le moindre de ses gestes.

    Depuis, pas un appel, pas un mot. Il aurait dû comprendre que ce qui s’était passé n’était pas courant, que les choses ne pouvaient pas ainsi se faire négliger. Malgré toute la volonté qu’on pourrait mettre à les enterrer dans le plus profond trou du jardin de Kenza, la honte prendrait toujours le dessus et le faisait se sentir mortellement coupable et absolument bon à rien. Des excuses, il en fallait bien quelques unes. S’excuser d’être aussi froid, aussi méfiant, aussi distant, méchant, et indisposée à aimer. S’excuser d’être lui, de l’aimer sans en être capable. S’excuser du mal et du doute. Complètement sincère, il devait se rendre, ne sachant rien des sentiments de Charly pourtant. Qu’avait-elle en tête ? Qu’espérait-elle de lui ? Allait-elle vraiment profiter de la faiblesse de ses sens pour tester tout son empire ? Demeurait dans le doute valait bien mieux que des réponses. Car celle-ci mettraient des limites à ses actes. Le raisonneraient, enlèveraient ce petit rien qui fait que le doute rend l’action moins grave.



    « Qu’est-ce qui est dur ? Être enfermé ici avec moi, m’avoir embrassé ou avoir envie de recommencer ? »

    Les trois propositions lui semblaient bonnes. Etre enfermé ainsi avec elle, lui faisait revivre les émotions si intenses de cette soirée-là, le mettait face à ce choix qu’il devait faire, l’obligeait à commettre ce combat contre ses plus vifs désirs, à se taire malgré son envie oppressante de déverser ce trop plein de sentiments. Lui qui s’empêchait sans cesse de verser la moindre larme, de laisser échapper la moindre affection, se trouvait aujourd’hui confronté à l’impuissance. Parce que non, il ne pouvait rien faire, il n’avait pas le droit malgré l’envie. L’avoir embrassé, revenir sur ce chapitre à la fois désolant et si étonnant. Jamais il ne s’était senti capable de telles émotions. Et maintenant voilà qu’il se découvrait une nouvelle nature moins paisible, moins contrôlable et plus vouée à l’incertitude. Et cette fois-ci sa réplique ne le mit pas hors de lui, le culot qu’elle avait ne le déconcertait point tellement ses paroles étaient teintés de douceur. L’embrasser de nouveau. Oui, il avait dorénavant peur de commettre une nouvelle fois ce pourquoi il s’était fait tant de mauvais sang.

    Dangereusement, il sentait Charly s’approcher. Et lui incapable de bouger, attendait l’issue de ce rapprochement. Une douce chaleur l’enveloppa, et un frisson parcourut son corps de bas en haut, jusqu’à envahir son esprit. Savourant le goût du danger mêlé à celui de ces lèvres si douces à présent ne faisant avec les siennes qu’un, Adrien s’évada, au loin, dans un monde où il n’avait aucune attache. Un voyage que des lumières suivies d’une secousse vinrent brusquement interrompre. Et avant de se défaire complètement de l’exquise étreinte, l’ascenseur redémarra. Toujours aussi envouté, sans ce soucié de ce qui pouvait se passer, Adrien vint achever le moment :

    Je…Mais le sort et le destin avait fini leur pause pipi pour revenir à la charge et ouvrir les portes de l’ascenseur. Retour à la réalité. Eloignement. …suis en retard…A…à la prochaine Charly.
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MessageSujet: Re: Foutu ascenseur ! [pv Adi']   Foutu ascenseur ! [pv Adi'] Icon_minitime

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